Spontanéité tu me perdras
Spontanéité, tu me montres le chemin, la voie
Spontanéité, tu jaillis au moment le plus inattendu, pas toujours le plus opportun
Spontanéité, je t’ai recouverte d’un manteau de raison,
Je t’ai mis les freins de l’adulte
Je t’ai recouverte des frimas de l’hiver
Spontanéité, tu as le regard de l’enfant : tes yeux brillent, des étoiles pétillent dans tes yeux
Spontanéité, tu fais chanter mon ventre et danser mes pieds
Spontanéité, mon cœur chante, ta présence m’enchante.
Ce texte écrit entre 2 stations de métro, après une spontanéité débordante mal reçue dans un monde « de grandes personnes »* m’inspire simplement un questionnement :
- Comment mettre en synergie la réflexion et la spontanéité ?
Bernard Pivot s’interroge : « Ce que j’ai gagné en expérience, ne l’ai-je pas perdu en spontanéité ? »
- Comment libérer la créativité au sein d’une connaissance rationnelle ou scientifique ?
Frederico Fellini constate : " Je crois que pour un artiste ou un créateur, une conscience excessive du processus de réalisation de ses œuvres n'est pas bénéfique. Une connaissance excessive du processus me semble néfaste, être un obstacle, et elle risque d'interrompre cette énergie fondamentale, vitale et indispensable qu'on appelle la spontanéité. La spontanéité, le secret de la vie."
- Comment rester spontané au sein des contraintes de la vie civilisée ?
Au cours de cette froide période hivernale, que chaque instant nous invite à la joie de l’éphémère.
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* Id les grandes personnes sont décidement…